LES
CRIMES DU CAPITALISME
On
a beaucoup parlé des crimes du soit disant communisme d'URSS,
de Chine ou de Cuba et des crimes du nazisme... Le capitalisme, lui,
perpétue ses crimes, encore de nos jours et sous nos yeux !
Avant
de commencer, nous nous devons de rappeler aux personnes qui l'ignoreraient
encore quelles sont les bases fondatrices du capitalisme.
Le
principe du capitalisme est terriblement primaire (pour ne pas dire
"primitif"):
D'après
le dictionnaire (le Larousse, forcément orienté, car
le capitalisme sert ses intérêts en tant qu'entreprise),
le capitalisme est un "système économique et
social fondé sur la propriété privée des
moyens de production et d'échange" et dont "le
mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre
partie dans le risque. "
Le
capitalisme étant né dans un contexte de partage inégal
des richesses (résultant lui-même de l'acquisition par
la force -les guerres et les ordres royaux- des richesses d'autruit
-confiscation des terres, bétail, champs, etc...) et, donc,
des chances, "la proprité privée des moyens de
production" n'est donc que le meilleur moyen de conserver les
acquis respectifs: la richesse et les moyens pour les riches et la
misère, la faim et la maladie pour les pauvres.
Drôle
de système qui trouve sa subsistance dans l'injustice et le
mépris, la misère et l'exploitation de l'autre et qui
s'acoquine avec la mafia !!
Du
coup, les pauvres ne possédant rien (ou si peu) sont assuré-es
de rester TOUJOURS sur la touche, condamné-es à la misère,
la souffrance, la maladie et/ou la mort alors que d'autres auront
trois à quatre fois plus de moyens que nécessaire pour
vivre confortablement ! Et bien sûr-e, ces personnes n'égaliseront
jamais, ne feront jamais preuve de solidarité avec d'autres
humain-es . Elles préfèreront conserver leurs privilèges,
leur "propriété
privée des moyens de production et d'échange".
Elles auront des toutes les chances de faire davantage de profit,
gagner davantage d'argent...
"Ce
n'est pas vrai, vous insurgerez-vous, nous sommes le pays avec la
meilleure couverture sociale du monde !"
D'abord,
cette fameuse couverture sociale, nous ne la devons pas au capitalisme
mais aux luttes sociales menées par les anti-capitalistes (communistes,
anarchistes, etc...), ensuite, maintenant que la droite est au pouvoir,
on voit bien qu'elle essaie de mettre fin à ces acquis. Elle
ne les a JAMAIS voulu. Ils ne viennent pas d'elle (et d'ailleurs,
avec l'UMP, nous les perdons !)
"le
mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre
partie dans le risque" ...
Quel
risque ? Le risque pour les salarié-es est d'être licencié-es.
Les patron-nes, qui engrangent des bénéfices ENORMES
sur le dos de leurs employé-es, ont largement de quoi voir
venir et s'en tireront TOUJOURS à bon compte. Mais cette situation
de crise ne peut que très rarement survenir car les patron-nes
font TOUJOURS du profit et procèdent aux licenciements massifs,
à la délocalisation de leur entreprise alors que tout
va bien et que l'entreprise est en pleine ascention.
Où est le risque alors ?!!
"Le
capitalisme classique correspond à un type d'économie
décentralisée, dans lequel la coordination entre la
production et la consommation résulte du comportement libre
des entreprises et des consommateurs sur un marché concurrentiel
régi par la loi de l'offre et de la demande agissant en fonction
d'un calcul économique visant à l'obtention du profit
maximal." (Larousse)
Le
tourisme est un apport important du capitalisme. Vous vous souvenez
lorsque l'on nous a fait une belle Tour Eiffel qui brillait de mille
feux un fameux soir de 31 décembre ?
Vous
souvenez-vous de la cagnotte de 30 milliards de francs que le gouvernement
Jospin avait mystérieusement trouvé ?
AUCUNE
SOMME, PAS LE MOINDRE CENTIME n'a été versé pour
mettre fin à la misère dans notre pays !
L'égalité
sociale n'a aucun avantage pour les entreprises contrairement au tourisme
ou à l'enseignements des nouvelles technologies dans les écoles
qui ont, eux, des répercussions, et en plus des répercussions
immédiates .
La société capitaliste cherche à faire du profit,
afin de gagner toujours plus, se remplir les poches et vendre des
produits toujours plus inutiles.
Un
ami m'a un jour dit "L'argent utilisé pour créer
un papier toilette bleu ou jaune, à fleurs ou à pois
et / ou parfumé, pourrait servir à sortir des gens du
malheur et de la misère ! ". C'est vrai. Le coût
de ces idées inconséquentes et superficielles (de la
conception à la réalisation, en passant par les emballages,
les campagnes publicitaires et la livraison) pourrait VRAIMENT sortir
PAS MAL DE MONDE de la misère !
Bientôt,
on inventera un papier toilette qui chante... Et on ira l'acheter...
Pourquoi ? Parce que l'on nous bourre le crâne avec d'incommensurables
bêtises, on nous lave le cerveau sous des tonnes de clips, affiches,
tracts publicitaires, de télémarketing, de voitures
publicitaires, de désinformation, d'idéologie de l'avoir
(et de l'avoir par la force) sans répit, et un jour, on cède.
A
titre d'indication, en occident, notre cerveau est assailli de plus
de 2 500 messages publicitaires par jour ! ( ce chiffre est, bien
sûr-e, en constante augmentation ! )
Où
est alors le fameux "comportement
libre des consommateurs" dont nous parle le Larousse
?
On voit bien où est celui des entreprises, mais celui des consommatriceurs,
où est-il ??!
Dans le fait de choisir d'engraisser telle multinationale plutôt
que telle autre ?
A-t-on le droit
de se soustraire au capitalisme ?
A-t-on le droit de ne pas participer à la machine ?
A-t-on le droit de vivre autrement ?
A-t-on le droit de vivre sans argent ?
A-t-on le droit de refuser de consommer ?
Le
capitalisme, c'est le profit. Pour y arriver, aucune éthique.
La seule déontologie du capitalisme est la pire de toutes:
arriver, coûte que coûte, triompher et si nécessaire,
piétiner les autres au passage, les noyer, les trahir pour
une promotion, trahir collègues, ami-es, sa mère, son
père, sa soeur, son frère, soi-même...
Et
ça, c'est pour les proches... Pour les entreprises rivales
c'est: les couler, les anéantir, les détruire, les pulvériser...
Tout dans le capitalisme est un rapport de force. Le capitalisme prône
les rapports de forces. Ce n'est pas un hasard si le marketing parle
de "cibler" un public, de "stratégies"
commerciales, de "pouvoir" d'achat, etc...
Le
capitalisme est basé sur la notion de concurence, donc de rapports
de force. Il incite, crée, entretient et encense les guerres
de pouvoir. Ce n'est pas avec ce genre de "philosophie"
que l'Evolution humaine peut se faire.
Les
rapports de force, c'est ce que l'on appelle "la loi du plus
fort", c'est "la loi de la jungle". Cela nous ramène
donc DIRECTEMENT à un comportement et à des codes sociaux
primitifs qui avaient cour dans les temps reculés des cavernes
L'espèce humaine a su évoluer technologiquement mais
l'idéologie capitaliste, par son essence même, est un
frein évident à toute évolution réelle.
 
Nous
ne sommes pas à proprement parlé communistes, mais entre
tous les partis politiques proposés, le communisme nous semble
le plus raisonnable.
Si
l'espèce humaine se divise en deux catégories: une qui
a trois fois plus d'argent que nécessaire pour vivre confortablement
et que l'autre vit dans la misère, la maladie et la mort, alors
le partage et la solidarité nous semblent être le minimum
que l'on puisse attendre d'une société civilisée.
La
doctrine capitaliste est un frein à la notion d'ouverture d'esprit,
d'égalité, de solidarité et d'harmonie (qui reposent
toutes sur des valeurs contraires à la notion de rapports de
force et de soif de pouvoir, si chères au capitalisme )
Si
ellil y a trop de pauvres, l'auto-culpabilité guette, alors
on les cache (dans des prisons ou des hospices, par exemple) ou on
les tue (comme c'est le cas dans les pays comme le Brésil)
.
Les
crimes du capitalisme, on les retrouve dans l'attitude de la CIA lors
de la guerre froide, lorsqu'elle traquait, expulsait, emprisonnait,
torturait, tuait les communistes parce qu'ellils mettaient en péril
l'existence du capitalisme, brandissant déjà l'exemple
macabre de l'URSS, régime prétendument communiste mais
n'étant en réalité qu'une autre forme de capitalisme:
le capitalisme d'Etat. Belle supercherie de venir ensuite condamner
ce régime et lui coller l'étiquette "communiste"
pour discréditer le véritable communisme aux yeux d'une
opinion publique alors effrayée qui plonge alors droit dans
les bras d'un capitalisme plus classique... Les crimes du capitalisme,
c'est aussi la mise en place des talibans, de Saddam Hussein, la formation
de Ben Laden, la prostitution, la misère du tiers-monde, la
pornographie, etc ...
Les
crimes du capitalisme, aussi dans la déforestation de l'amazonie,
véritable poumon de la planète sans lequel la survie
de TOUTES les espèces sur Terre, y compris la nôtre,
est menacée.
  
Les
crimes du capitalisme, encore avec le tiers monde laissé dans
la misère, la violence et le SIDA, sans soin, sans aide et
sans espoir de s'en sortir un jour, toute une région du monde
dont les populations sont appelées à disparaître
à cause du profit qui est la valeur défendue par le
capitalisme et qui en est la base même, c'est aussi les OGM,
le poulet à la dyoxine, l'exploitation, la traite d'être
humains, ...
Les
crimes du capitalisme, c'est enfin les dégradations de la planète,
les violences (viols, violences conjugales, meurtres, agressions)
celles-ci reposant sur le principe des rapports de force que le capitalisme
légitime tous les jours par la base même de sa conception),
les guerres (les traffics d'armes entre les différents pays
poussant ainsi des pays au carnage sans le moindre état d'âme),
la réduction des personnes et de leur vie à l'état
de marchandise, le déchirement du tissu social, la justification
des violences policières, le fichage des personnes, la confiscation
de leur vie, l'obligation de participer au capitalisme sous peine
de mort (car si l'on n'y participe pas, on ne mange pas, on ne se
soigne pas et l'on meurt assez vite), la misère dans le monde
(qui n'est jamais résolue, car elle profite aux pays riches
à qui elle fournit de la main d'oeuvre pas chère, exploitable
à souhait ! etc... )
Le
capitalisme, c'est aussi l'armée et la police, la pression
et la répression pour défendre le capital. Au début
discrète, de peur d'émeutes ou d'un renversement du
système, la répression capitaliste ne se cache plus
maintenant qu'elle se sent plus solide grâce à une mondialisation
répressive et fasciste créée par et pour lui.

Marilyn
Waring, 3 fois députée en Nouvelle Zélande, féministe,
économiste, explique parfaitement tout cela:
"Plus vous fumez
des cigarettes, plus vous provoquez d'accidents de la route, plus
vous contribuez à la croissance. Ceci dit, ma voiture emboutie,
je n'imagine pas rentrer chez moi et dire "Pas de panique, mon
Coeur, nous venons de contribuer au PIB" . Les comptes nationaux
n'ont pas de colonne débit. Tant que l'activité passe
par le marché, c'est bon-ne pour la croissance. Je vous donne
un exemple facile: le voyage de l'Exxon Valdez. Ce pétrolier
a sans doute fait le voyage le plus productif jamais réalisé
sur Terre. S'il n'avait fait que transporter son pétrole le
long de la côte, pour le décharger dans une soute, cela
aurait été un voyage moyennement productif en termes
économiques. Mais si on vise une croissance extraordinaire,
c'est une excellente idée de lancer son pétrolier contre
un iceberg. D'abord, ellil y a les dédomagements des assurances
et un nouveau pétrolier.Puis les procédures civiles
et pénales. Immédiatement, bien sûr, ellil y a
les frais de nettoyage, et plus tard, les dédommagements aux
pêcheuseurs et au secteur touristique. Et bien sûr, ellil
y a le film, les droits télévisuels, le livre, les différents
exercices journalistiques et médiatiques. Voilà une
expédition extraordinairement productive.
Vous
voyez ce que je veux dire ?
TOUT a contribué à la croissance.
Personne
n'a dit "Pauvre de moi, je viens de perdre un pétrolier,
ellil va falloir déduire cela des comptes nationaux."
"L'économie
prétend s'intéresser à la notion de valeur. Le
mot "valeur" vient du latin "valore", c'est un
beau mot qui veut dire "être fort-e ou être digne".
Cela n'a rien à voir avec le capital ou le profit matériel.
"
Un
journaliste lui parle de l'Europe et la
mondialisation en disant que les pays disent que c'est bon pour l'économie.
Elle répond
"Ca peut changer
les chiffres du PIB, mais les prémices sont fausses. Ces décisions,
dès le début, étaient basées sur de mauvais
chiffres. On entend cette même rhétorique partout depuis
10 ou 20 ans, que l'on parle ou non de libre-échange. On nous
dit que les choses vont aller mieux.Mais ça saute aux yeux
que l'air se dégrade, que les systèmes d'éducation
trahissent les plus pauvres, qu'ellil y a plus de pauvreté,
plus de sans-abri, plus de crise dans le logement... Peut-être
qu'ellil y a croissance - on peut même nous le prouver- mais
quand nous regardons autour de nous, on ne la voit pas. Peut-être
même que l'on n'y croit même pas. Et je soupçonne
que le malaise que l'on ressent au Canada, aux USA et surtout au Mexique
par rapport à l'ALENA vient du fait que ce que l'on nous dit
importe peu. Le PIB peut augmenter mais il n'a rien à voir
avec le bien-être d'une société. Il ne parle pas
du niveau de pauvreté, il ne parle pas de la répartition
de la pauvreté, il ne parle pas de la santé, du niveau
de l'éducation, de l'état de l'environnement. Et les
gens réalisent que cette fiction économique unidimensionnelle
n'a tout simplement aucun rapport avec leurs vie."
Le journaliste
tente alors d'attaquer Marilyn Waring en lui disant que le mot "radical"
est trop faible pour désigner ses positions anticapitalistes.
Elle répond "J'espère
que "radical" est le mot car cela vient du latin "radius"
qui signifie "de la racine des choses".
"La
commission statistique de l'ONU tient des conférences annuelles.
La plupart des pays y envoient leur staticien en chef, ou celui qui
prend sa retraite, ou quiconque veut faire ce petit voyage. Ils travaillent
essentiellement sur des documents préparés d'avance
par les statisticiens de la commission. Celle-ci est dominée
par des idéologues des Etats-Unis et collabore étroitement
avec la banque mondiale et le fmi. Le problème est que presque
aucun membres des trésoreries nationales -ceux qui définissent
réellement la politique macro-économique- ne s'approche
de ces conférences, n'a la moindre idée des nouvelles
règles et ne les a jamais lues. Quand une masse de règles
internationales fonctionne sans que les personnes chargées
de les appliquer les lisent, on sait qu'une propagande de masse est
à l'oeuvre. Alors qu'est-ce que ce système inclut et
qu'est-ce qu'il exclut ? Le système inclut tout ce qui passe
par le marché, tout ce qui est susceptible de générer
des recettes. Autrement dit, le système ne reconnaît
pas d'autres valeurs que l'argent. Peu importe comment cet argent
est généré. Cela signifie que la paix n'a aucune
valeur. Cela signifie que le préservation des ressources naturelles
pour les générations futures n'a aucune valeur. Ce système
ne peut répondre à des valeurs qu'il refuse de reconnaître.
Ce système exclut la planète elle-même. Il est
la cause de la pauvreté écrasante, de la maladie, et
de la mort de millions de femmes et d'enfants et il encourage les
catastrophes écologiques. Ceci est un système économique
qui peut finir par nous tuer toutes et tous."
"Le
commerce international des armes est l'industrie qui connaît
la plus grande croissance.Tuer des gens ou se préparer à
le faire, a beaucoup de valeur dans le système économique
mondial. Les exportations d'armes représentent plus de la moitié
de l'excédent commercial des économies industrialisées.
La mort, les sans-abri, les blessures, la pauvreté, et la famine
causé-es par l'emploi de ces armes ne comptent même pas
comme un déficit. Si l'on considère que le système
économique d'un pays est basé sur les moyens de financer
la guerre,si l' on considère que les investissements manifestes
en capital fixe sont reliés aux armements, si ce pays est un
gros exportateur d'armes, ellil y va de l'intéret de ce pays
de veiller à ce qu'ellil existe toujours un marché.
Ce n'est donc pas exagéré-e de dire qu'ellil y va manifestement
des intérêts des principaux exportateurs d'armes du monde
de veiller à ce qu'ellil y ait toujours une guerre quelque
part. Ellil y va manifestement des intérêts des Etats-Unis
de soutenir la guerre et les tensions politiques dans la région
du Golfe persique depuis le choc pétrolier de 1974-1975. Chaque
minute, 30 enfants meurent de faim et du manque de vaccins peu coûteux.
Et chaque minute, le budget militaire mondial absorbe 7 millions de
francs du trésor public . C'est ça la guerre. Les Etats-Unis
consacrent plus de 1 000 milliard de francs par an à la défense
militaire contre de prétendus pays ennemis, mais 45 % des Américain-es
ont peur de sortir seul-es le soir dans un rayon de 2 km de leur lieu
de résidence. C'est ça la guerre. On compte dans le
monde 556 soldat-es pour 100 000 personnes, mais seulement 85 médecin-es.
C'est ça la guerre. La dépense moyenne par soldat-e
dans le monde est de 120 000 francs par an alors que pour chaque enfant
d'âge scolaire, la dépense moyenne pour l'éducation
est de 2 000 francs. C'est ça la guerre. Le coût d'un
seul nouveau sous-marin nucléaire équivaut au budget
annuel de l'éducation de 23 pays en voie de développement
où vivent 160 millions d'enfants d'âge scolaire. C'est
ça, la guerre. La guerre se vend bien. Elle rapporte, littéralement.
Elle contribue à la croissance et au développement.
"
Le
système dans lequel nous vivons ne recherche pas notre bonheur.
Pas même notre bien-être. Il n'a aucun intéret
à cela. Il a au contraire tout intéret à contribuer
à notre malheur, voire à le créer. Le principe
est simple: une personne heureuse n'achète pas. Par contre
créer le malheur et le mal être d'une personne et lui
vendre ensuite l'antidote (ou ce qui se prétend comme tel-le),
ça, c'est rentable. Et tout notre "bon vieux" système
capitaliste est basé là dessus. On crée le besoin,
on crée la réponse à ce besoin.
Prenons,
par exemple une personne grosse. La société crée
des normes esthétiques dans lesquelles elle ne rentre pas.
Dans chaque film, dans chaque émission, dans chaque journal,
dans chaque publicité, cette norme est martelée; Si
bien que cette personne grosse, même si elle était simplement
un peu ronde, serait dévalorisée par les autres et par
elle-même, rêvant de devenir un-e clone de plus. Si la
société lui disait "Non, ne fais pas ça;
tu es superbe! Vis bien et sois heureuse/heureux!", ça
ne lui rapporterait rien. En revanche, si elle lui dit: " C'est
vrai-e que tu n'es pas terrible, tu ne peux pas avoir du succès
comme tu es, regarde-toi ! Tout le monde se moque de toi ! Toute tes
visites chez ta/ton psy n'y changeront rien. Tu n'auras jamais la
paix ! Sauf si tu changes: si tu achètes le nouveau régime
Weight Watchers, si tu achètes et lis les livres de diététique,
si tu paies une consultation régulière chez ta/ton nutritionniste,
si tu t'inscris dans des salles de sport et cotises pour ton abonnement,
etc... tu te sentiras beaucoup mieux ! Ah, et n'oublie pas de changer
toute ta garde-robe après être devenu-e svelte ! Achète-toi
des vêtement à ta (nouvelle) taille"
Tout
ceci rapporte.
Et
plus la personne est malheureuse, plus le capitalisme prospère.
Alors il fabrique son malheur et lui vend des solutions factices et
provisoires.
-
Combien d'anorexiques et de boulimiques ce système génère-t-il
?
-
Combien de toxicomanes engendre-t-il ?
-
De combien de cancéreuseux est-il à l'origine
?
-
Combien de violences en tous genres ?
-
Combien d'exclusions ?
-
Combien de meurtres, de détériorations écologiques,
combien de suicides, combien de guerres, combien de misère,
combien de violences ? ....
-
Est-ce donc cela ? Est-ce ce système que nous voulons ??
LE
LIVRE NOIR DU CAPITALISME
En
1996, le "Livre Noir du Communisme" fit un tabac en établissant
le bilan de la soit disant plus grande utopie du XXème siècle:
100 millions de mort-es. Pour faire bonne mesure, que dirait la
comptabilité des mort-es du capitalisme ? La voici donc,
par ordre chronologique de la Traite des Noir-es à la guerre
du Golfe.
- Traite
des Noir-es aux XVII ème et XVIII ème siècle:
10 000 000 mort-es
- Liquidation des Indien-nes d'Amérique de 1500 à
1860: 70 000 000 mort-es
- Guerre de Crimée: 252 000 mort-es
- Guerre de Sécession américaine 1860-1865: 617 000
mort-es
- Guerre de 1870 (France contre Allemagne) : 220 000 mort-es
- Ecrasement de la Commune de Paris en 1871: 20 000 mort-es
- colonisation de l'Algérie par la France en 1840: 10 000
mort-es
- Colonisation de l'Afrique par la France au XIX ème siècle:
112 000 mort-es
- Colonisation du Congo par la Belgique au XIX ème siècle:
1 000 000 mort-es
- Guerre USA-Espagne en 1898: 100 000 mort-es
- par les Boers en Afrique du Sud en 1900: 57 000 mort-es
- Guerre 1914-1918: 10 000 000 mort-es
- Guerre d'Espagne 1936-1939: 410 000 mort-es
- Guerre 1939-1945: 50 000 000 mort-es
- Répression de l'armée française à
Madagascar en 1948 : 80 000 mort-es
- Guerre d'Algérie: 380 000 mort-es
- Guerre d'indépendance du Vietnam: 3 107 000 mort-es
- Répression anti-communiste en Indonésie en 1965:
500 000 mort-es
- Répression mai 68 en France: 4 mort-es
- Massacre d'étudiant-es à Mexico: 400 mort-es
- Guerre du Biafra 1966-1969: 1 000 000 mort-es
- Dictature du Chili 1973-1990: 3 167 mort-es
- Dictature en Argentine 1976-1982: 30 000 mort-es
- Escadrons de la Mort au Guatemala, Brésil et au Salvador
1975-2000: 50 000 mort-es
- Guerre des Malouines: 1 005 mort-es
- Usine explosée à Bhopal (Inde) en 1984: 2 900 mort-es
- Guerre du Golfe en 1991: 160 022 mort-es
TOTAL:
147 387 051 personnes mort-es du capitalisme !
Nous
pouvons également ajouter les 100 000 000 de mort-es du communisme,
et ce, pour deux raisons;
1) Le communisme est directement issu de la guerre 14-18, guerre
capitaliste par excellence.
2) Le communisme n'a jamais existé: ce qui s'est produit-e
en URSS et en Chine fut en
réalité du capitalisme d'Etat.
Ce
qui ferait donc un total de:
147
387 051 + 100 000 000
=
247 387 051 mort-es !!!
Merci
le capitalisme !
...
Et nous ne parlons là que de personnes dont le capitalisme
est responsable de leur mort.
Les crimes du capitalisme ne se limitent bien sûr-e pas au
nombre de mirt-es mais aussi à la quantité et à
la gravité des conséquences dramatiques en terme social,
psychologique, éthique, sanitaire, etc...
Le
nombre de personnes physiquement ou psychologiquement mutilées
par le capitalisme additionné au nombre de personnes tuées
par celui-ci vous donne une idée de ce qu'est le capitalisme.
ET ENCORE ! Cette comptabilité n'inclut pas les millions
de mort-es de faim du Tiers-monde
(même si la Communauté Européenne détruit
des stocks de nourriture !!)
- Les mort-es des maladies et la criminalité -dans le Tiers-monde
encore- induites par les "mesures de redressement" du
Front Monétaire International (FMI) et dont le chiffre est
étrangement rendu inconsultable (!!!)
- Les mort-es explosé-es sur les mines antipersonnelles fabriquées
par des industries occidentales
- Les 100 000 mort-es et plus de la guerre civile colombienne qui
perdure depuis 1948 (même si, bien entendu-e, ellil s'agît
d'affrontements locaux et que le capitalisme n'a rien à y
voir, ce qui reste d'ailleurs à démontrer)
- Les millions de mort-es des guerres de Napoléon (même
si, là encore, ces guerres résultant
de la folie mégalomaniaque d'un Corse dérangé
n'ayant, c'est bien connu-e, rien à voir avec le capitalisme
(ce qui reste encore à démontrer)
- Les millions de mort-es de la partition de l'Inde en 1947, en
admettant qu'ellil s'agisse d'une affaire religieuse (hindouistes
contre musulmans) et non pas d'une manip' une manip' de l'Empire
britannique, ce qui reste toujours à démontrer
- Les 8 000 000 mort-es de la guerre Irak-Iran de 1980 à
1988, guerre religieuse et nationaliste, en admettant que les intérets
pétroliers n'y soient pour rien (ce qui reste à démontrer)
- Les milliers de mort-es de la guerre Israélo-Arabe, guerre
religieuse et nationaliste en
admettant que le capitalisme n'y soit pour rien (ce qui reste à
démontrer)
- Les milliers de mort-es de la guerre civile en Irlande de 1920
à nos jours, guerre religieuse et nationaliste, en admettant
que le capitalisme n'y soit pour rien (ce qui reste à démontrer)
- Les millions de mort-es (chaque année ) du paludisme, de
la maladie du sommeil et du sida
en Afrique et ailleurs, évitables si les laboratoires pharmaceutiques
occidentaux distribuaient gratuitement les vaccins et traitements
au lieu de les vendre à des prix inaccessibles à des
malades qui n'ont même pas les moyens de vivre décemment
- les centaines de millions de mort-es (dans le monde et par an)
en bagnole à cause de moteurs non bridés par des industriels
irresponsables, parce que les accidents de voiture ont, nous dit-on,
souvent plusieurs causes inextricablement mêlées
- Les centaines de milliers de mort-es de la guerre russo-japonaise
de 1905 parce que les chiffres manquent
- Les millions de mort-es par suicide chaque année dans le
monde dûs au désespoir et à la violence sordide
du capitalisme,
- les millions de mort-es par overdoses alors que celles-ci pourrait
être évitée si les drogues et leurs usager-es
étaient mieux entouré-es, moins plongé-es dans
l'isolement, le tabou
et la répression, que de véritables structures d'aide
gratuites soient à la disposition des toxicomanes pour leur
permettre de décrocher en douceur et sans risque sanitaire
- les centaines de millions de femmes dans le monde violées,
battues, prostitué-es et/ou tuées, violences causées
par le système capitaliste qui promeut l'image de la femme
objet via le porno et les publicités et films sexistes, et
par l'exploitation de la misère des femmes qui crée
le profit et la domination, schéma perpétué,
plébiscité, encouragé, martelé et défendu
par le capitalisme, ou par l'entente complice de celui-ci afin de
ne pas perdre une part de marché dans les pays arabes qui
détiennent le pétrole
- les centaines de millions de personnes tué-es par des armes
vendues par le capitalisme occidental et la perpétuation
du marché des armes si rentable au capitalisme
- la destruction de la faune et la flore - et certainement à
moyen ou long terme des 6 000 000 000 de personnes vivant sur Terre-
dûe aux marées noires, au bouleversement climatique
lié à la déterioration de l'éco-système
qui implique directement le capitalisme dans ses ventes effreinées
de produits toxiques et polluants (des produits complètement
écologiques rapporterait bien moins)
La
liste est bien trop longue pour mesurer le nombre de crimes imputable
au capitalisme.
LE CAPITALISME TUE PREMATUREMENT !
LE
CAPITALISME NUIT GRAVEMENT A LA SANTE !
LE
CAPITALISME NUIT A VOTRE ENTOURAGE !
POUR
ETRE EN BONNE SANTE, NE CAPITALISEZ PAS (et ne capitulez
pas non plus)!
____________________________________________________
L'EUROPE,
LE MYTHE

Où
est passée l'Europe sociale ?
L'Europe
n'a pas été créée pour des échanges
culturels et artistiques et l'ouverture des
frontières ne laisse passer que l'argent et adopte une
politique de l'immigration raciste.

"Mais
on doit leur laisser le temps ! " entendra-t-on des esprits
crédules,
Non,
ça ne marche pas comme ça: l'importance du social
est une urgence PRIORITAIRE. Donc quand bien même les Etats
Européens comptaient faire cette Europe sociale, ce qui,
bien entendu-e n'est ABSOLUMENT pas le cas, on ne peut pas faire
passer le profit des riches et en même temps prétendre
vouloir résoudre la misère des pauvres. Ellil y
a des gens qui vivent dans des conditions inacceptables !
Le
fait est que l'Europe n'a été créée
que pour une raison: entrer en concurence avec les
Etats-Unis, ellil s'agît bien de capitalisme.
Et
si l'on s'oppose à cela, on nous envoie les CRS. Ce n'est
pas cette Europe que nous voulons !
L'Europe
s'oriente vers le fascisme, le capitalisme laisse tomber le masque,
et l'on voit alors le vrai visage du monstre; Berlusconni à
la présidence de l'Europe, Kaddafi aux droits humains,
Jörg Haider passe président en Autriche...

Compte
tenu de la brune direction que prend l'Europe, nous devons réagir,
nous mobiliser et faire pression sur nos gouvernements, faire
entendre nos voix, exiger un nouveau référendum
sur l'Europe, battre le pavé...
Nous
ne nous laisserons pas faire...
Nous
ne les laisserons pas faire.
L'Europe
est un ensemble de pays, les pays sont des Etats et dans ces Etats,
ellil y a des gouvernements, et ces gouvernements, c'est nous
qui les avons mis en place et nous pouvons les en faire descendre
! C'est par nos mobilisations et notre solidarité que le
fascisme tombera.
Nous n'avons JAMAIS voulu cette Europe-là, on nous l'impose,
on nous baffoue, on tente de nous dissuader en nous disant qu'ellil
est trop tard, que l'on ne peut plus rien faire, je veux bien
tenir le pari, car c'est ENTIEREMENT FAUX ! Unissons-nous et réagissons
massivement. Ensemble, nous déferons ce que l'on veut nous
imposer et nous destructurerons cette machine du fascisme !
Jamais
nous, le peuple, n'avons été aussi baffoué-es
et méprisé-es sous l'ère des dites
"démocraties". On nous impose la mondialisation,
on nous impose les OGM .
Nous ne POUVONS PAS ne pas réagir ! Les fascistes sont
au pouvoir, reprenons-le !

UN
MONDE SANS ARGENT ET SANS VALEUR MARCHANDE, C'EST POSSIBLE !
Un
monde démocratique (dans le véritable sens du terme),
sans argent et sans valeur marchande est possible ! Nous nous
compliquons la vie avec des notions fausses, avec des repères
fabriqués;
Pour
commencer, un enseignement complet dans les écoles dispensant
une culture intellectuelle, manuelle et artistique avec des travaux
pratiques, permettrait à chaque personne de choisir librement
sa voie, ET SURTOUT, d'être ENTIEREMENT AUTONOME à
l'âge adulte. Chaque personne pouvant exercer l'activité
de son choix, pour la durée de son choix et chaque personne
assurant librement son automie etdonc son indépendance,
s'assure l'affranchissement de ce système et du joug des
valeurs marchandes. Cela créerait une véritable
égalité, sans soucis de mourir d'insuffisance un
jour.
Ce
n'est certes pas dans l'intéret du capitalisme, cela mettrait
fin à tout rapport de force, mais cela arrangerait tout
le monde, car le capitalisme opprime tout le monde, même
les plus riches.
On
peut considérer que c'est une vision de société
utopique, dire cela permet de rassurer les personnes qui raisonnent
malgré elles sur d'après leur repères capitalistes.
Pour
ma part, je considère bien plus utopique d'exister dans
un système qui génère du profit sur la misère,
la maladie, la mort, les catastrophes écologiques, les
guerres et le malheur, car le capitalisme, c'est cela. Ceci est
bien plus utopique et pourtant, nous vivons dans ce système
qui est le comble de l'utopie, le comble de l'iréalisme/l'irréalisable.
Vous
voulez une télé? Ellil y a des gens passionné-es
par l'électronique qui en fabriquent, entrez dans une boutique
qui propose des télévisions, prenez une télé,
et repartez avec ou fabriquez-la vous-même. Pas besoin de
payer ou d'être payé-e pour cela. Et si la personne
qui tient la boutique veut des croissants (si elle n'aime pas
faire de croissant) elle sait qu'elle peut passer à votre
boutique si (mettons) vous êtes boulanger-e, et prendre
des croissants sans payer non plus, et ainsi de suite. Tout pourrait
fonctionner aussi simplement que cela.
Alors
bien sûr-e j'ai déjà entendu des gens hurler
à l'exploitation.... Mais ça n'en est pas vu-e que
l'exploitation c'est s'enrichir sur le dos des employé-es.
Là, PERSONNE ne s'enrichit autrement que par le contact
humain. PAS D'ARGENT.
On
m'a aussi dit: "mais il y aura toujours des gens qui voudront
avoir plus"
Là
encore, c'est raisonner en termes capitaliste. C'est le capitalisme
qui inculque cette valeur de l'avoir, c'est lui qui la fait primer
sur la valeur d'être. Personne ne ressentira la nécessité
d'avoir deux chaînes Hi-Fi ou deux télés...
Pourquoi faire ? Cela prendrait plus de place qu'autre chose...
De plus, le fait de pouvoir tout avoir dissuade le fait d'avoir
trop et même si, "par malheur", une personne voulait
s'encombrer d'une deuxième télé ou d'un deuxième
chaîne, où serait le problème ?
J'entends
aussi des gens dire "Oui, mais crois-tu que les éboueuseurs
peuvent faire leur
métier par plaisir ?!!" Bien sûr-e que non.
Mais nous n'avons pas besoin d'éboueuseurs. Pourquoi ne
transporterions pas nous-mêmes nos poubelles à la
décharge ? Pourquoi compter sur d'autres si l'on peut faire
cela soi-même ?
La
chose la plus drôle, et le réflexe le plus typiquement
capitaliste que l'on ait pu nous dire, c'est :"Et les caissières,
tu penses qu'elles sont heureuses de faire ce boulot ??? On doit
les payer car c'est un boulot nerveusement épuisant et
abrutissant..."
Je
suis bien d'accord, sauf que si l'on n'a pas besoin d'argent,
on n'a pas besoin de caissier-es... Donc la question n'avait aucun
sens dans une société où l'argent et les
valeurs marchandes n'existeraient pas.
Imaginez
tout ce que cela changerait: un monde sans argent et sans valeurs
marchandes, c'est un monde sans guerre, sans misère, sans
violences, sans vols, sans proxénet-tes, sans colonialisme,
avec un écosystème d'excellente qualité,
un monde où chaque personne pourrait s'épanouir
dans la voie qu'elle aurait choisi sans aucune restriction...
"Idéalistes",
nous qualifierez-vous ? Et alors ? Toutes les civilisations et
toutes les sociétés ne sont-elles pas régies
par des idéaux ? "Utopistes" ? Qu'en savez-vous
? Une utopie est un idéal irréalisable. En quoi,
concrêtement, le nôtre serait-il irréalisable
?
Nous
ne sommes pas pour le commerce équitable, car le commerce
équitable ne met ABSOLUMENT PAS EN CAUSE le capitalisme
puisqu'il défend déjà, à sa base,
la notion de commerce ! Le commerce équitable n'est qu'une
idée cherchant à humaniser le capitalisme. Ses militant-es
estiment, de fait, qu'un capitalisme à visage humain est
possible. Le commerce équitable a des chances de fonctionner
(provisoirement), car il n'est qu'une autre forme d'expression
du capitalisme, et en cela il n'est pas véritablement un
danger pour celui-ci. Au niveau de la scène politique,
il équivaut aux différences que l'on pourrait trouver
entre un Chirac et un Sarkozy. Toute la technique de ce capitalisme
est de donner l'illusion qu'une une vie meilleure est possible
avec le capitalisme, d'une vie heureuse et solidaire dans un système
qui, dans l'essence de son idéal, défend la concurrence,
la rivalité et le profit. En outre, quand bien même
ses militant-es seraient de bonne foi et croiraient en l'éthique
de leur mouvement, par l'idée même de 'valeur marchande'
que préserve et défend ce mouvement, reviendront
les notions de 'politique de l'avoir', d' 'être par l'avoir'
et INEVITABLEMENT, fatalement, des personnes chercheront à
obtenir davantage, à contourner les lois ou à les
obliquer, afin d'avoir deux fois, trois fois, six fois plus que
l'autre.
Nous
sommes contre le commerce équitable. Ce n'est qu'un mensonge,
qu'une hypocrisie, qu'une supercherie.... qu'une imposture
de plus qui n'a d'autre but que de donner une seconde jeunesse
au capitalisme.
Et
même d'un point de vue capitaliste, ce n'est pas une si
bonne idée car ça n'aura que l'effet d'un feu de
paille. Bien rapidement, tout le monde se rendra compte de cette
mascarade et l'on se retrouvera avec les mêmes questions
et une colère accrue de la population contre le capitalisme
qui l' aura une fois de plus bafouée, flouée, tournée
en ridicule... MAIS SURTOUT, et c'est bien là le plus grave,
la population risque d'être bien plus blasée et méfiante
que jamais envers les initiatives anticapitalistes qui suivront
la farce du 'commerce équitable'.
La
solidarité et l'égalité ne peuvent co-exister
avec la notion capitaliste. Nous ne voulons pas de commerce équitable,
parce que nous ne voulons pas de commerce du tout !
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