LE BOUDDHISME (OU L'APPARTHEID ENCOURAGE !)

 

Contrairement à ce que beaucoup croient, le bouddhisme n'est pas mieux que le reste...

Les femmes doivent obéir aux moines. Ellil est à noter que les femmes en général sont considérées comme impures et n'ont donc pas le droit de toucher les Bouddhas sacrés.

Les femmes bouddhistes, aux débuts du bouddhisme, jouissaient d'une position plus élevée que celles qui les ont suivi, et pourtant, elles sont montrées, dans de nombreux textes bouddhistes, comme jalouses, stupides, passionnées et pleines de haine. Les prototypes pour cette image négative de la femme, sont les filles de Mara, personnifications de la luxure, de l'avidité, et de l'envie. Eil est conseillé-e aux hommes pratiquants qui ont mis leurs corps et leurs esprits sur la "voie de la libération" de tenir les femmes à distance. On dit que les femmes ont cinq obstacles, c'est-à-dire qu'elles sont incapables de devenir un roi Brahma, Shakra, un roi Mara, akravartin ou Bouddha. Le corps de la femme est considéré impur et honteux.

"Les femmes peuvent détruire les purs préceptes
Elles s'écartent de l'accomplir des mérites et des honneurs
En empêchant les autres de renaître au paradis
Elles sont la source de l'enfer"
(T. 11, p.543)

Dans ces sûtras, les femmes sont reléguées aux niveaux les plus bas des catégories spirituelles

Si la vertu d'une femme, son mérite et sa sagesse sont extraordinaires, elle peut, par un changement de sexe, devenir un bodhisattva ou un bouddha dans sa vie présente ou future. Le changement de sexe symbolise une transition de la condition imparfaite de l'être humain représenté par le corps féminin, à la perfection mentale d'un bodhisattva et d'un bouddha, représentée par le corps masculin.


Raoûl Vaneigem dit, dans son livre "De l'Inhumanité de la Religion" :


"Enfin à ceux qui verraient dans le bouddhisme une religion moins brutale et plus ouverte au sentiment d'émancipation, il n'est pas inutile de rappeler quelques préceptes de la Précieuse Guirlande des avis au roi, que le Dalaï Lama ne dédaigne pas de citer et d'approuver dans son ouvrage, Comme la lumière avec la flamme:

"L'attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n'y a rien de pur dans le corps d'une femme.

De même qu'un vase décoré rempli d'ordures peut plaire aux idiots de même l'ignorant, l'insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir".

le canon pali, un texte pilier du bouddhisme se montre lui aussi ouvertement misogyne:


"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme: «Il faut se méfier des femmes, pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes.»


Ce n'est qu'à contre-coeur que le bouddha accepte des nonnes dans sa communauté et il leur impose huit règles très contraignantes afin de les maintenir dans un état d'infériorité.